Les collections

Etablissement unique en son genre, situé au cœur de Paris dans le Forum des Halles, la MMP est à la fois un établissement de prêt entièrement consacré à la musique sous toutes ses formes et sur tous supports (disques, livres, partitions, dvd…) et une bibliothèque d’étude et de conservation à travers ses deux départements spécialisés, les Archives sonores et Centre de documentation musicale. Elle propose une approche plurielle de la musique qui répond aux besoins de l’ensemble des publics, du simple curieux au chercheur, de l’amateur éclairé au musicien professionnel.

Collections en prêt, chiffres 2015
Ecoute et consultation sur place (disques vinyles, CD, DVD musicaux)
Concerts, expositions, conférences, rencontres…

Collections

Edifiées à partir du fonds emblématique (40 000 microsillons) de la   Discothèque de France, cédée par convention avec la Ville de Paris en 1986, les Archives sonores constituent une véritable mémoire de l’édition discographique. Régulièrement enrichies grâce à une politique suivie d’achats et de dons, les collections, accessibles en écoute sur place, comptent parmi les plus importantes conservées en France. Leur diversité exceptionnelle lui assure une notoriété qui s’étend à l’ensemble du territoire national.

Pourtant peu enclin à être considéré comme objet patrimonial à part entière, le disque microsillon (90 000 aujourd’hui), fait l’objet, aux Archives sonores, d’accroissements réguliers, provenant des transferts d’autres bibliothèques publiques, aussi bien que d’acquisitions ou de dons remarquables, telle la collection Peroy, (6 000 disques de musiques de films) ou la collection Stiegler (8 000 microsillons de jazz).

Parallèlement, les documents plus récents (compact-discs) font également depuis le départ l’objet d’achats sélectifs dans la production courante, dans le but d’en assurer également la conservation (55 000). Bien que moins nombreux (6 000) les supports les plus anciens (disques 78 tours), recèlent également nombre de raretés, comme cet ensemble exceptionnel de documents sonores parlés (collection Poilvé), dont la numérisation constitue une des premières expériences réalisées à ce jour dans ce domaine (accessible en écoute en ligne à partir du catalogue des bibliothèques spécialisées – onglet « collections numérisées », puis « documents sonores »).

A la préoccupation résolument patrimoniale des Archives sonores répond la vocation d’étude du centre de documentation, dont les collections d’imprimés en consultation sur place satisferont les attentes les plus précises d’un public de spécialistes, chercheurs, musicologues ou amateurs éclairés. On pourra ainsi y trouver, à côté d’un fonds d’étude de 10 000 ouvrages spécialisés sur toutes les musiques en français et en langues étrangères, un ensemble de plus de 1 500 ouvrages de référence en accès libre : grands dictionnaires et encyclopédies généralistes ou spécialisées, catalogues raisonnés des œuvres des compositeurs (Bach, Beethoven, Haydn…), bibliographies ; également en consultation sur place, une très riche collection de périodiques musicaux (500 titres conservés, 180 abonnements) où l’on trouvera les séries complètes de revues comme Jazz hot, aussi bien que Salut les Copains ou la Revue de musicologie.

Retiendront aussi l’intérêt, les quelques 8 000 partitions en feuillets, véritable panorama de l’histoire de la chanson française, d’Aristide Bruant à la chanson francophone contemporaine – le fonds consacré à la danse et les ouvrages de fiction à thématique musicale (romans et bandes dessinées). Enfin, pour compléter cet ensemble, un fonds de partitions du grand répertoire classique, dont une collection de réductions d’opéras pour chant et piano (ou de musique symphonique pour quatre mains), et des « real books » recueils de « standards » de jazz et de variété américaine.

 

Historique

Etablissement original entièrement dédié à la musique, la Médiathèque musicale de Paris a été un des premiers équipements publics municipaux à s’implanter (1986) au nouveau Forum des Halles (architecte Paul Chemetov), selon une conception novatrice qui en fait à la fois une bibliothèque publique et une bibliothèque spécialisée.
Tout en misant en effet sur l’accueil du plus large public avec le développement d’une vaste médiathèque de prêt, proposant le plus vaste choix parisien de documents multimédias sur la musique (Cd, partitions, livres (documentaires et œuvres de fiction), DVD, le programme originel prévoyait aussi de satisfaire les besoins documentaires plus approfondis avec la mise en place d’une bibliothèque d’étude (centre de documentation). S’inscrivant enfin dans une dimension patrimoniale, l’établissement se dotait enfin, avec la création du département des Archives sonores, d’une mission de conservation des documents sonores enregistrés (du disque 78 tours au compact-disc), bien peu développée encore en France

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